Date d'inscription : 17/10/2015 Messages : 260 Age : 32 Mêtier ou Etudes : Maitresse dans une école primaire Points : 15 Localisation : Dans une salle de classe Liens : PAS DE FICHE DE LIENS, DEMANDE UNIQUEMENT PAR MP.
-Choi Na Yung : grande sœur énervante mais attachante
-Kim Jae Hyeong : Un type vicieux et menteur. Qu'il pourrisse avec sa famille...
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Sujet: Né avec les chevilles enflées ft Jun Ho Dim 18 Oct - 16:48
▬▬▬ Né avec les chevilles enflées ▬▬▬
Comment passer la plus merveilleuse de toutes les matinées de votre vie. En se prenant une bonne double paire de baffes de sa mère dès le réveil voyons. Je ne sais pas pourquoi mais elle me crie dessus depuis quelques secondes, alors que je suis encore dans mon lit, les yeux en soucoupes, ne comprenant pas un seul mot de ce qu'elle raconte à cause de la boite de nuit dans ma tête. Une fois qu'elle a fini son cirque, et que les douleurs sur mes deux joues commencent à s'en aller, j'ose enfin lui demander ce que j'ai fais pour mériter ça. Et là c'est le drame. D'après ses dires, et je dis bien d'après ses dires, car ma mère à tendance à toujours exagérer les choses et à transformer les mouches en dragons... J'aurai été raccompagnée par un jeune homme après qu'il m'aie trouvé complètement saoule dans la rue. J'ai pris peur et je l'aurai mordu comme une lionne. Ça y'est, les souvenirs me reviennent peu à peu... Et je n'ai pas fais que ça, je l'ai mordu, frappé et insulté. Rien qu'à y repenser je me mets à rire. Quand je vois la main de ma mère se relever, je m'arrête immédiatement et tend les bras pour lui faire signe d'arrêter.
-Ça va, ça va !! J'étais complètement stone, qu'est-ce que tu voulais que j'y fasse, il aurait put m'enlever aussi !
C'est vrai quoi ! Depuis quand les hommes sont ils polis, galants et bien élevés au point de ramener de jolies jeunes femmes saoules chez elles ?? Aujourd'hui ils les violent, les kidnappent, les laisse à l'abandon sur le trottoir ! Je n'avais aucune raison de me jeter dans ses bras non... En revanche, quand j'entends le nom de la famille Kwang, mon cœur loupe un battement.
-Qui...?
"Le type qui t'a ramené est un membre de la famille Kwang, et tu as vu ce que tu as fais ?? Il n'y a pas mieux pour détruire encore plus notre réputation, entre ton père qui boit et les enfants maintenant qui se mettent à attaquer les autres !!" Elle continue de déblatérer dans son délire, je n'entends plus rien, mon esprit est sur pause. J'ai mordu qui moi...? Kwang Jun Ho...? Un Kwang...? Le stress m'envahit. Mon dieu. Qu'est-ce qu'il va faire ?? Et s'il portait plainte contre moi ??? Je me redresse brutalement et pose une main sur ma pauvre tête. Je risque de prendre cher, et ma famille aussi. Tout d'un coup j'ai peur pour ma vie. "Tiens !! C'est son numéro de téléphone, je te conseille de l'appeler pour t'excuser, et surtout le remercier comme il se doit de t'avoir ramené ici !!" Je prends le numéro de téléphone, hésitante. Au moins, j'ai une chance de me rattraper... Et je ferai mieux de faire vite, ces fils de riches sont tellement precious, si ça se trouve il est déjà parti pleurer au premier commissariat du coin ! Je compose donc son numéro sur mon portable et l'appelle, devant une mère qui me foudroie du regard, le cœur battant...
Et voilà pourquoi je suis ici, à Incheon, avec une veste bien chaude pour me protéger du froid naissant à cause de le saison, un verre de chocolat chaud à la main. Ce type, Kwang Jun Ho... A dut naitre avec les chevilles enflées je pense. Nous avons discuté à peine cinq minutes, et en ce temps record il a réussit à me prendre de haut et à m'énerver. Bien que je n'ai rien dit, ma mère aurait sorti un couteau de je ne sais où pour me finir. Cet homme a dit vouloir un restaurant pour me faire pardonner. Non, sérieusement, sa famille ne gagne pas assez d'argent pour s'en offrir un tout seul, vous comprenez. Je n'ai pas le choix, j'ai été obligée d'accepter. Ma mère m'a ordonné de faire un effort vestimentaire, sauf que j'ai dut prendre ce que j'avais sous la main. Je ne suis pas très fringues, et je n'ai rein de potable, du moins, richement parlant. J'ai juste mes vieux vêtements. Elle m'ordonna même de me maquiller un minimum question de faire bonne impression, ça a été un véritable combat, j'ai mit un peu de fond de teint, de la poudre, et voilà, ce n'est pas un rencard après tout ! Juste un simple rendez vous cordial, je ne vais pas non plus aller faire des efforts de monstre alors que nos deux familles ne s'aiment pas.
Il est midi, il ne devrait plus tarder à présent... Je ne sais même plus vraiment à quoi il ressemble. Je tiens mon verre des deux mains pour me réchauffer, somnolent debout devant le restaurant où nous nous sommes donné rendez-vous.
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Sujet: Re: Né avec les chevilles enflées ft Jun Ho Dim 18 Oct - 18:17
Là, assis face à ce simple bureau de couleur noirâtre, affalé sur ce fauteuil des plus confortables qu'il soit, un verre d'eau à mes côtés, le tout, accompagné d'une aspirine tandis que de multiples propos acerbes se laissaient entendre à l'intention des multiples personnes daignant irruption au sein de mon antre afin de m'offrir leur point de vue, comme des nouvelles informations concernant les multiples affaires face auxquelles j'avais pris part. Une inattention de ma part et tout pouvait basculer. Tel un château de cartes face à un coup de vent. Malheureusement pour moi, j'avais tout autre à faire. Ou tout du moins, cette histoire de la veille qui semblait me tracasser en tout point. L'une de mes mains semblait encore endolorie tandis que de multiples marque bleutées jonchaient contre mon échine. La raison d'un tel résultat ? Une femme. Non pas que je puisse m'être découvert des tendances sexuelles penchant vers un côté violent au travers d'un échange charnel. Bien au contraire même. Le résultat n'était autre que la folie de celle-ci. Je le conçois. Le fait d'apporter son aide à une inconnue, de nos jours, pourrait très certainement être mal vu. Mais, conscience oblige, je ne pouvais en aucun cas me permettre d'ignorer cette jeune femme, c'est donc, tout naturellement que je me permit de lui offrir mon aide. Un simple remerciement aurait été suffisant, mais... Ce que celle-ci m'offris fut tout autre. Des insultes, de multiples propos acerbes à mon égard, mais aussi, de « douces » attentions physiques qui s'en voulaient plutôt dédaigneuses concernant l'emprise que je pouvais avoir sur son être. Au travers d'une difficulté sans nom, je parvins malgré tout à amener cette jeune femme en son chez soi.
Mais là n'est pas le plus important. Bien au contraire. Ce qui me semble davantage intéressant – et amusant, par la même occasion – n'est autre que l'identité de cette jeune femme. Connu aux yeux de tous, quatre familles s'arrache la richesse et le pouvoir, malgré tout, une ombre fait tâche sur ce tableau si amusant pour autrui. Cette famille. Choi. Ceux qui se sont permis de faire irruption en ces lieux après avoir simplement obtenus un prix des plus exorbitant qu'il soit au travers d'un jeu d'argent. Le hasard fait parfois bien les choses, apparemment.
« Tin, tin, tin... ♫ » Une mélodie. Celle-ci me poussa bien vite à reporter mon attention sur l'instant présent, cessant ainsi toutes pensées futiles. Téléphone portable résonnant bien bruyamment au sein de cette pièce. Un numéro inconnu. Une hésitation. Et enfin, cette voix féminine se fit entendre. Voix féminine que je parviendrais à reconnaître – non sans mal –. Surprenant, en soit. Mais ce qui fut davantage surprenant furent les propos tenus à mon égard. Bien différent de la veille, j'avais osé émettre l'idée qu'un restaurant me rendrait davantage compréhensif sur son comportement de la veille et parviendrait à me faire oublier cet épisode peu favorable dans la vie de cette jeune femme. Autant profiter des faiblesses d'autrui, n'est-ce pas ?
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Ce n'est qu'après une longue heure que j'avais daigné extirper mon être de ces lieux que je n'affectionnais guère afin de me rendre au sein de ce restaurant que je ne connaissais que trop bien. Non loin de là. Au centre membre de ces lieux au sein desquels la famille Kwang semblait des plus influentes qu'il soit. La jeune femme venait tout juste de se laisser sombrer au sein de la gueule du loup sans omettre la moindre objection. Moi qui pensais alors, que ma journée serait des plus ennuyantes qu'il soit, j’ôtais bien vite ces idées noires de mon esprit.
Une salutation, un sourire des plus hypocrite qu'il soit, voilà que j'avais fait mon entrée au sein de ces lieux. Lieux qui semblaient bien vide en journée. À ma plus grande surprise d'ailleurs, mais qu'importe. Je semblais bien plus occupé concernant la recherche active de ma compagne que je ne tardai pas à remarquer auprès d'une table. Seule. Une simple tasse glissée aux creux des paumes de ses mains. Aurais-je pitié de cette jeune femme ? Je doutais encore de mes capacités concernant ce fait et me contenta de faire irruption face à celle-ci. Arborant cette expression faciale des plus enjoués qu'il soit, j'arborais à la perfection ce rôle qui s'en voulait des plus déconcertant qu'il soit envers autrui. « Voilà donc la jeune femme d'hier soir. Vous vous montrez sous un autre jour. Une personne bien plus nette et saine, vous semblez être. Enfin, j'espère malgré tout ne pas vous avoir fait attendre bien trop longtemps. J'ai un certain mal à être à l'heure à ce type de rendez-vous, si vous voulez bien m'excuser, d'ailleurs. »
Date d'inscription : 17/10/2015 Messages : 260 Age : 32 Mêtier ou Etudes : Maitresse dans une école primaire Points : 15 Localisation : Dans une salle de classe Liens : PAS DE FICHE DE LIENS, DEMANDE UNIQUEMENT PAR MP.
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Sujet: Re: Né avec les chevilles enflées ft Jun Ho Dim 18 Oct - 20:48
▬▬▬ Né avec les chevilles enflées ▬▬▬
Quelques minutes après, je redresse la tête pour regarder dans les alentours. Toujours personne. Je regarde ma montre. Eh ben dis donc, il en a du retard. Je soupire doucement avant de jeter mon verre vide à la poubelle et d'entrer dans le restaurant, question de rester au chaud. Le portier m'ouvre la porte, tout sourire. Je le regarde en haussant un sourcil, je ne suis absolument pas habituée à ce genre de luxes. Les vieilles vendeuses de ramens et de viandes me conviennent habituellement... Mais que voulez-vous, il semblerait que les Kwang aient des goûts luxueux. Je vais m'installer à une table pour deux personnes, fuyant le type me proposant de prendre mon manteau, non mais oh, je n'ai aucune raison de le lui donner. A peine assise, un serveur arrive avec la carte du menu.
-Je ne vais pas commander, j'attends quelqu'un alors... Quoique, vous auriez du chocolat chaud ?
Il me scrute du regard, l'air surpris, en me répondant que bien évidemment ils en ont. Il file donc m'en chercher, alors que je pousse la carte du menu à l'autre bout de la table. En attendant, j'observe les personnes aux tables voisines, bien que le restaurant ne soit pas plein à craquer. Ces femmes sont coiffées à la perfection, toutes avec un brillant à lèvres qui magnifie chacun de leurs sourires. Les joues légèrement rosies et surtout de grands sourcils. Elles sont très belles. C'est dire, avec ma veste et ma robe en jean je me sens légèrement différente, j'aurais au moins put me faire un chignon question de ne pas faire trop tâche. Bah, après tout ce n'est pas comme si nous allions rester une éternité ici. Un repas et je reprendrai mon quotidien bien tranquillement. Mon chocolat chaud arrive enfin, je soupire de soulagement et le boit petit à petit, comme une vieille mamie, somnolant presque sur sa chaise.
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Je lève la tête en sursautant. Il est là, en face de moi, et ne s'est même pas annoncé. "Voilà donc la jeune femme d'hier soir. Vous vous montrez sous un autre jour. Une personne bien plus nette et saine, vous semblez être. Enfin, j'espère malgré tout ne pas vous avoir fait attendre bien trop longtemps. J'ai un certain mal à être à l'heure à ce type de rendez-vous, si vous voulez bien m'excuser, d'ailleurs." Il est clean, propre, juste parfait à l’œil. Très bien coiffé, emballé dans un costard qui a dut couter dieu sait combien. Et surtout, cette aura suffisante... Vraiment auto suffisante. Je crois avoir à faire à un vrai Monsieur, pas juste à un jeune, mais à un adulte. Mes lèvres ne bougent pas d'un centimètre, je continue de le regarder l'air absente. Avant d'enfin reprendre mes esprits. Rester poli, me répéter les cris de ma mère : dis bonjour, sois gentille, douce et bien élevée pour une fois dans ta vie ! S'il porte plainte ou ébruite ça, c'est finish. Je parle donc d'un trait :
-Bonjour, je suis Choi Na Lee, je m'excuse vraiment pour hier soir, j'espère ne pas avoir été trop violente, j'étais juste complètement saoule...
Mon regard se perd sur ses mains. Dont l'une d'elle, précisément. Des traces de morsures y étaient encore. Naaaaaan... Sérieux ? Un sourire se dessine sur mon visage et je retiens un énorme rire, bien que j'y arrive, je ne peux m'empêcher de hoqueter. Après m'être calmée, je reprends la parole, de façon plus décontractée.
-Bref... La carte est là, commandez ce que vous voulez, moi je n'ai pas très faim.
Je bois quelques gorgées de mon chocolat, bruyamment, m'adosse confortablement sur ma chaise, m'y couchant presque, le col de mon manteau venant sur mes joues.
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Sujet: Re: Né avec les chevilles enflées ft Jun Ho Lun 19 Oct - 1:09
Bras croisés contre mon torse, regard porté à l'intention de ta personne, voilà que tu semblais plutôt avoir un certain contrôle de ta personne face à mes précédentes paroles. Intéressant. Le jeu pouvait alors débuter et je me devais de la jouer fine. La torturer me semblait être plutôt amusant, et ce, au vu de ces excuses qu'elle daignait me présenter. Alors, la famille Choi ne semblait pas déconnecter avec l'idée qu'un bon nombre d'entre nous pouvaient avoir d'eux. Sans manière. Jouant uniquement sur leur richesse gagnée de la manière la plus aléatoire. Fort différent de ce à quoi je semblais confronté jour après jour, mais tout aussi intéressant. C'est donc, au travers d'un simple et unique ricanement que je me permis d'approuver tes propres paroles. Saoule ? Rien que cela ? Visiblement, je trouvais le mot plutôt faible. Mais qu'importe, là n'était pas le moment de jouer la fine bouche sur le vocabulaire à employer. Je me contentais – machinalement – de venir frotter l'une de mes mains afin d'affronter ce que j'avais pu « subir » en ayant daigné t'avoir apporté mon aide. Comprenais-tu la simple idée que si on jouait trop près de feu, on pouvait facilement se brûler ?
Tout naturellement, un soupir traversait mes lippes tandis que je daignais attraper cette carte que je semblais connaître sur le bout des doigts. Je ne manquerais pas de sustenter ma faim comme bon me semble-t-il, ce n'était qu'un fait parmi tant d'autres afin de te faire comprendre que ton comportement irrespectueux de la veille avait éveillé en moi ce sentiment méprisant à ton égard. Ta richesse ? Je pouvais tout aussi bien liquider celle-ci d'un simple claquement de doigts si l'envie se faisait ressentir, mais je ne souhaitais en aucun cas pénaliser ta famille pour une simple faut commis de ta part. Tu serais donc la seule et unique personne à en pâtir de tes actions. Heureusement, je suppose.
Un claquement de doigts. Une attention dirigée vers ma personne, voilà que ce serveur t'ayant précédemment fait face se trouvait de nouveau à tes côtés afin d'écouter mes envies, mes désirs, mes commandes. « Vu l'heure, je peux bien me permettre de vous commander un simple verre de votre meilleur vin rouge. Le tout, accompagné du plat de jour. Comme je l'aime, bien évidemment. Je suppose que vous vous souvenez des directives que je vous donne à chaque fois ? N'est-ce pas ? Vous pouvez disposer. » Simple, clair, net. Je n'avais aucun scrupule et aucune gêne concernant le fait d'agir de la sorte. Bien au contraire. Je semblais plutôt fier de moi. Après tout, tout homme possède une fierté et la mienne semblait bien plus imposante que mes confrères, au plus grands désarrois de certains. D'ailleurs.
« Dîtes-moi, Mademoiselle Choi. Il vous arrive souvent d'agir comme cela au beau milieu de la rue, seule, qui plus est ? Si je n'avais pas été là, je doute que vos parents seraient parvenus à vous revoir en ce jour. Malheureusement pour vous. Je vous conseille de faire attention. Les personnes bien intentionnées se font de plus en plus rares et vous avez très certainement de la chance que mon rendez-vous puisse avoir pris fin plus tôt que je ne l'avais prévu. » Des fleurs jetées à mon égard. Sans conteste. Il me semblait inévitable d'agir de la sorte. Impossible. Impensable de faire autrement, et je ne m'en excusais guère. J'étais cet être haïssable. L'image même de cet homme que vous n'aimeriez pas trouver au sein de votre entourage et j'acceptais, sans mal, cette image que je pouvais renvoyer. Une fierté, je suppose.
« Parlez-moi, de vous. J'aspire à en connaître d'avantage sur cette famille qui fait bien parler d'elle dans les journaux depuis quelque temps, déjà. En échange, je peux bien me permettre de répondre à certaines questions si vous en avez. » Connaître son ennemie afin de mieux l'écraser par la suite. Mon géniteur s'était permis de débiter cette phrase à de multiples reprises et voilà qu'à présent... Elle me semblait utile. Amusant, n'est-il pas ? Le padré Kwang pouvait parfois l'être, voyons.
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Sujet: Re: Né avec les chevilles enflées ft Jun Ho Lun 19 Oct - 20:36
▬▬▬ Né avec les chevilles enflées ▬▬▬
Je me remet à somnoler doucement. Bizarre, j'ai pourtant bien dormi hier soir. J'étais tellement bourrée, déconnectée du monde réel... J'ai même encore un peu mal à la tête. Cependant, un claquement de doigt me redonne du peps. Je lève les yeux pour savoir d'où il vient. Mon interlocuteur, un serveur s'approche très hâtivement de lui et l'écoute de façon plus que concentrée. "Vu l'heure, je peux bien me permettre de vous commander un simple verre de votre meilleur vin rouge. Le tout, accompagné du plat de jour. Comme je l'aime, bien évidemment. Je suppose que vous vous souvenez des directives que je vous donne à chaque fois ? N'est-ce pas ? Vous pouvez disposer." Je regarde le serveur faire une courbette et s'en aller, alors que je repose les yeux sur le Kwang, arquant un sourcil. Dis donc, en voilà une façon de faire appel à un serveur... Pour qui se prend il ?? Je sais bien que je n'ai pas toutes les bonnes manières du monde, mais jamais je ne me serais permise d'appeler un serveur en claquant ainsi des doigts. Ce sont les chiens que j'appelle comme ça moi...
"Dîtes-moi, Mademoiselle Choi. Il vous arrive souvent d'agir comme cela au beau milieu de la rue, seule, qui plus est ? Si je n'avais pas été là, je doute que vos parents seraient parvenus à vous revoir en ce jour. Malheureusement pour vous. Je vous conseille de faire attention. Les personnes bien intentionnées se font de plus en plus rares et vous avez très certainement de la chance que mon rendez-vous puisse avoir pris fin plus tôt que je ne l'avais prévu." Qu'est-ce que s'est que ça. Des remontrances ? On dirait bien. Je ne pense pas qu'il les dise pour m'embêter, mais plutôt pour essayer de comprendre ce comportement que j'ai eu. Mais tout de même, je ne peux m'empêcher de trouver cela déplacé, j'ai des parents pour me dire comment je devrais me comporter. Je n'ai pas besoin qu'il me donne des leçons, je ne le connais même pas... Je me redresse question d'être mieux assise sur ma chaise, la rapprochant de la table et terminant mon verre de chocolat.
"Parlez-moi, de vous. J'aspire à en connaître d'avantage sur cette famille qui fait bien parler d'elle dans les journaux depuis quelque temps, déjà. En échange, je peux bien me permettre de répondre à certaines questions si vous en avez." ... Bon. Je ne sais pas vraiment pourquoi est-ce qu'il veut en savoir plus sur moi, ou même sur ma famille... Mais je n'arrive pas à cerner le but de cette demande. Le veut-il juste pour faire la discussion ? Ou parce qu'il a de mauvaises intentions ? Je fais un sourire très hypocrite, et je suppose que ça se voit, avant de prendre un air théâtrale question de répondre à ces dires premiers.
-Waaaouuuw, quelle chance j'ai eu que votre rendez-vous, si important je pense, ce soit terminé si tôt, en effet !
Bon, je ne voudrais pas non plus être ingrate. Et puis dans le fond, son geste était gentil, je n'étais qu'une pauvre inconnue bourrée et il m'a ramené gentiment chez moi. J'aurais put tomber sur n'importe quel voyou, en effet, mais quand même les chances étaient maigres. Ce sont dans mes habitudes, de faire des sorties de nuit, m'amuser dehors et rentrer à pas d'heures. Je n'ai jamais été agressée jusque là, et comme il a put le voir, si c'était arrivé, j'aurais largement sut me défendre... Haha.
-Eum... Que voulez-vous savoir au juste sur ma famille ? Je veux dire, je sais très bien ce que les Kwang disent sur nous.
Je dis cette dernière phrase sur un ton très sec, sourire complètement envolé. Les Kwang, les Kwon, ou même les Kim, tous idem. Pourris par l'argent et le pouvoir, et tous à critiquer ma famille chaque fois qu'ils en ont l'occasion.
-Vous passez votre temps à nous traiter d'idiots et à nous rabaisser chaque fois que vous en avez l'occasion, et voilà que vous me posez cette question avec une auréole sur la tête ??
Oulà. Oulala. Je crois que je me suis un peu laissée emporter. Je dois réparer ça. Pourquoi ne pas répondre à sa question tiens. Pourquoi ne pas plutôt le remettre à sa place en répondant poliment.
-Eh bien, j'ai quatre frères et sœurs. Un Papa. Une Maman. Nous passons tout notre temps libre ensemble.
Le pire, c'est que dans le fond il n'y a rien de bon que je puisse dire sur ma famille. Entre mon père, gentil et adorable, mais qui boit comme un trou -et ça tout le monde le sait déjà, les médias se sont amusés à publier des photos de lui bien à des reprises...-, et ma mère qui est tombée amoureuse de la fortune et du luxe, ayant décidé de ne plus jamais travailler... Je ne sais pas si c'est vrai utile de relater tout ça, si ? Pourtant je cherche, je cherche quoi dire. Et j'espère que ça ne se voit pas !
-Et je suis institutrice !!
BAM voilà, dans ta face !!! Il s'y attendait pas à celle ci, hein hein ?? Je ris fière de moi et croise les bras, curieuse de savoir ce qu'il répondra à ça.
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Sujet: Re: Né avec les chevilles enflées ft Jun Ho Mar 20 Oct - 0:27
Un soupir, un énième soupir traversait mes lippes.
Croire que j'apportais une importance envers ces paroles que tu daignais m'offrir serait fortement mentir. À l'évidence, je ne souhaitais que lancer la conversation au travers de multiples propos qui te pousserait à réagir, et ce, malgré le peu de contentement que tu pouvais ressentir au sein de cette situation (par la suite, si je pouvais en apprendre d'avantage sur ta famille, ce point ne serait guère négligeable, et plutôt agréable à entendre, mais qu'importe). Très certainement forcée par tes géniteurs à agir, tes excuses n'étaient qu'une simple façade afin d'éviter une quelconque divulgation des faits de la veille. Astucieux, certes, mais je n'en étais pas moins plus malin que tu ne pouvais l'être actuellement. Ce que tu faisais actuellement... Je l'avais déjà fait il y a bien longtemps de cela. J'avais appris de mes erreurs et était à présent cet homme. Cet homme qu'un bien grand nombre de personnes haïssait. Mais, cela avait-il une véritable importance ? Très peu pour moi. Je ne me fiais qu'à mon propre avis. Et cela, malgré les réflexions et les propos que je pouvais entendre, lire, ou voir à mon égard. J'étais bien trop imbu de ma personne pour offrir une attention envers ce simple fait. Malgré tout. Je devais bien avouer qu'un, ou deux, avis parviendraient peut-être à changer mes mauvaises habitudes. Mes cadettes. Bien trop naïves et parfois innocentes, elles ne manquaient pas de me surprendre. C'est donc, bien surpris, que je daignais malgré tout écouter ce que tu semblais vouloir m'offrir. Quatre frères, une sœur, un père alcoolique et une mère bien invisible face à ce tableau si « idyllique » de la famille Choi. Quelle ironie que voilà.
Et pourtant, je me contentais de sourire de la manière la plus hypocrite qu'il soit. Quitte à jouer un rôle, autant jouer celui-ci à la perfection. Chacun de nous semblait posséder un bien grand nombre de capacités en ce domaine, mais je semblais d'avantage expérimenté. Après tout, cela était mon quotidien. Jouer un rôle. Feindre l'ignorance. Nier l'évidence. Depuis plusieurs années à présent, je semblais plongé au sein de ce cercle vicieux qui ne prendrais fin que lorsque ma propre fin s'annoncera. J'étais voué à agir de la sorte. Voué à jouer ce rôle au travers de mon entière existence. « Intéressant, y a pas à dire. Intéressant. » Des paroles sans véritables convictions, certes. Mais, que pouvais-je bien répondre face à cela ? Les évidences avaient déjà été préalablement énoncées au travers de multiples articles de presse depuis déjà plusieurs mois. Je n'avais donc rien à ajouter à cela. Si ce n'est peut-être l'idée qu'un père alcoolique n'apporterait rien de favorable à l'image péjorative que nous pouvons nous faire de votre famille. « Vous savez, Mademoiselle Choi, votre famille fait bien parler d'elle. Que ce soit notre famille, les autres, ou les simples citoyens peuplant cette ville, vous n'y échappez. Comme nous, vous êtes à présent sous les feux des projecteurs. C'est un fait irrévocable. Vous avez creusé votre propre tombe, si je peux me le permettre. Les actions de votre paternel n'ont fait qu'attirer d'avantage l'intention. Sans vouloir paraître tatillons à ce sujet. »
Un léger rictus rehaussant mes lippes en un large sourire. Voilà donc que ce cher verre de vin trouva refuge face à moi tandis qu'une excuse se fit entendre de la part de ce serveur. Ma commande afin de sustenter ma faim ne parviendrait à trouver refuge sous mon nez que dans quelques minutes. Qu'importe. Je n'étais pas pressé, pas le moins du monde. « Peu importe. Vaquez à vos occupations, je vous remercie. » Rien ne semblait sincère, et pourtant. Je daignais agripper ce verre cristallin entre mon pouce et mon index tandis que j'usais de mon odorat afin d'apprécier cette douce odeur alcoolisée et parfumée qui émanait de ce liquide rougeâtre. « Institutrice, vous dîtes ? Surprenant. Vos élèves doivent malgré tout apprécier votre... Originalité. Je suppose. C'est un mal, pour un bien. Enfin. Permettez-moi malgré tout, de vous féliciter pour ce travail qui ne doit pas être une partie de plaisir chaque jour. Les enfants sont parfois tout aussi adorables, que détestables. Et je dois bien avouer que je n'apprécie guère la compagnie de ces bambins énergétiques. Je ne suis pas vraiment à l'aise en leur compagnie. Malheureusement. » Sincérité oblige. Je n'avais jamais apprécié la compagnie d'enfants quelconques. Et bien heureusement pour moi, mes géniteurs ne semblaient pas ressentir le besoin d'avoir un énième membre de la famille Kwang à leurs côtés. Soulagement ultime. Je me contentais bien de ces « gamines » se trouvant à mes côtés. Amplement suffisant pour moi.
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Sujet: Re: Né avec les chevilles enflées ft Jun Ho Mar 20 Oct - 2:25
▬▬▬ Né avec les chevilles enflées ▬▬▬
"Vous savez, Mademoiselle Choi, votre famille fait bien parler d'elle. Que ce soit notre famille, les autres, ou les simples citoyens peuplant cette ville, vous n'y échappez. Comme nous, vous êtes à présent sous les feux des projecteurs. C'est un fait irrévocable. Vous avez creusé votre propre tombe, si je peux me le permettre. Les actions de votre paternel n'ont fait qu'attirer d'avantage l'intention. Sans vouloir paraître tatillons à ce sujet." Je le foudroie du regard. Je sens mon cœur s'assombrir de plus en plus, laissant place à une tempête. Ma respiration s'accélère, je serre ma veste entre mes doigts alors que j'ai les bras croisés. Pour qui. Se prend. Ce type. Pourquoi parle t'il comme ça, sur ma famille ?? Honnêtement, se sent-il réellement obligé d'évoquer de telles choses ?? C'est de la provocation ou quoi ?! Et puis, de quoi il se mêle, à évoquer ainsi mon père... Essaie t'il de me rabaisser plus bas que terre à cet instant, moi et le nom des Choi ??? Il n'y a que les pourritures qui aiment appuyer là où ça fait mal...
La venue du serveur me sors de mes pensées, il emmène avec lui le fameux verre de vin que ce sale gosse de riche vient de commander. Alors que l'employé se confond en excuse en disant que le plat viendra dans quelques minutes, mes yeux ne quittent plus le verre qui vient d'être emmené. Ce verre, si fin, si propre, si brillant, et ce liquide tellement tentant, cette image est presque envoutante pour moi, surtout à cet instant. Je ne sais pas ce qui me retient de poser mes doigts dessus et de jeter tout le contenu au visage de ce Sir Jun Ho. "Peu importe. Vaquez à vos occupations, je vous remercie." J'observe le serveur s'en aller, quand mon interlocuteur reprend la parole. " Institutrice, vous dîtes ? Surprenant. Vos élèves doivent malgré tout apprécier votre... Originalité. Je suppose. C'est un mal, pour un bien. Enfin. Permettez-moi malgré tout, de vous féliciter pour ce travail qui ne doit pas être une partie de plaisir chaque jour. Les enfants sont parfois tout aussi adorables, que détestables. Et je dois bien avouer que je n'apprécie guère la compagnie de ces bambins énergétiques. Je ne suis pas vraiment à l'aise en leur compagnie. Malheureusement."
D'accord. Cet homme doit être payé pour énerver le monde. Je ne sais pas ce qu'il fou dans la vie... Mais pour provoquer une personne avec autant de délicatesse, de finesse, et surtout sans le moindre scrupule, je pense qu'il faute être doué et avoir fait quelques études. Mon coeur se met à battre un peu plus fort. Habituellement, je n'ai aucune retenue quand je m'énerve, je crie, frappe, ou casse quelque chose. Là malheureusement, ce n'est pas quelque chose que je peux me permettre de faire, ce qui change vraiment de mes habitudes, et qui me perturbe énormément. J'ai du mal à me retenir face à ce qu'il ose me dire. Pourtant, c'est ce que je fais.
-Je ne vois pas en quoi est-ce que je suis originale... Mais, les enfants semblent beaucoup s'amuser avec moi. J'ai de la chance d'avoir des bambins qui aiment travailler, disons qu'ils ont tous une éducation assez stricte, et leurs parents attendent beaucoup d'eux. Des fois je me demande si c'est une bonne chose, de mettre autant de pression sur un enfant... Ce ne sont que des petits. Mais pour parler de façon honnête, je ne suis pas étonnée que vous ayez du mal avec les enfants. Et à mon avis c'est réciproque.
Quel enfant se plairait à rester avec une statue de cire aussi arrogante et froide que lui. Aucun. Un enfant a besoin de réconfort et de chaleur humaine. Pas qu'on le regarde avec distance où qu'on lui fasse comprendre qu'on est mieux que lui... Je commence à avoir chaud, j'ôte donc ma veste que j'accroche à ma chaise, me sentant mieux dans ma robe en jean.
-Et vous ? Qu'est-ce que vous faites dans la vie, excepté aborder des jeunes femmes saoules dans la rue ?
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Sujet: Re: Né avec les chevilles enflées ft Jun Ho Mer 21 Oct - 0:02
Les propos que tu osais répliquer à mon attention concernant mes précédentes paroles n'étaient guère surprenants. Bien au contraire. Cette image de la jeune femme épanouie en ce monde emplis de chérubins tous, plus insupportables que les autres, tentant avec tant bien que mal de leur insuffler un savoir... Il est inévitable que cela puisse être plaisant. Balivernes. Je ne trouvais rien d’intéressant à cela, loin de là, bien au contraire, même. Comme énoncé précédemment, je n'appréciais que très peu la compagnie de ces êtres qu'un bien grand pourcentage de la population affectionnait tant. Comment pouvaient-ils bien faire ? Comment, et bien sûr... Pourquoi ? Je devais bien me rendre à l'évidence que, moi aussi, j'avais un jour été ainsi. Mais je doute encore d'avoir agi de la même manière que les générations nouvelles. Tout semblait si différent, d'après moi. Les valeurs et les habitudes avaient été jetées aux oubliettes afin de laisser place à ce qui semblait être, une nouvelle erre. Vulgairement, j'en venais à balayer ma chevelure vers l'arrière de mon crâne tandis que je tentais, de garder mon regard porté vers ta personne. Mais, impossible. Impensable lorsque je parvins à capter l'avancée de ce quelconque serveur vers nous. Les minutes défilaient donc à une vitesse folle ? Apparemment. Ce qui n'était pas pour me déplaire. Bien au contraire. Plus passerais-je de temps en ces lieux, et mieux, je me sentirais. Professionnellement parlant, bien sûr. C'est donc, lorsque, enfin cette assiette trouva refuge sous mon nez que je daignais offrir des remerciements à l'intention du chef et de cet employé qui semblait s'être démené afin de réaliser le tout dans les temps.
Cette douce odeur de viande fumée accompagnée de ces multiples légumes colorés ne me poussait qu'à vouloir engloutir ce met si fameux, mais je devais de maintenir une certaine retenue. Question d'éthique et de professionnalisme. Une bouchée engloutis, serviette non loin de ma portée, j'en venais à glisser celle-ci délicatement contre mes lippes avant que je ne puisse me permettre de reprendre la parole. « Il n'y a rien de surprenant. En tant qu'homme issu d'une famille riche, je me dois d'agir de la manière la plus charitable qu'il soit. Et pourtant, les enfants, les personnes âgées, et bien plus encore ne m'apportent qu'un sentiment désagréable. Alors, j'évite. » Comme ce quelconque stéréotype issu des grandes productions hollywoodiennes, les hommes riches s'adonnaient à un bien grand nombre de donations charitable ou action portant aide à autrui, mais je n'étais pas ce type d'hommes. L'exception à la règle. Peut-être. Peu m'importe. L'image froide, haïssable ou démoniaque me collait à la peau et je n'en étais guère mécontent.
« Moi ? Vous voilà bien curieuse Mademoiselle Choi. Mais je peux bien me permettre de vous répondre. Mes parents ne souhaitaient en aucun cas me voir obtenir un métier quelconque, j'ai donc pris l'initiative de suivre un chemin plaisant afin de devenir avocat. Ce que je suis à présent, au grand damne de certains, et au plaisir d'autres. « Le démon des salles d’audience » ; voilà mon surnom, d'après ma secrétaire. Amusant, n'est-il pas ? Je l'apprécie assez. Pour le reste, bien à vous d'imaginer ce que je daigne faire des journées. Je garde le mystère sur ce point. » Un large sourire ornant cet énième mot afin de clore ce léger monologue auquel je m'étais adonné tandis que j'en venais à reporter mon attention vers ce plat principal que je me devais de partager seul. Uniquement seul. Malgré tout, aucune honte ne résidait en ma personne. Aucune gêne. Tu souhaitais simplement déglutir ce liquide chaud de couleur marron ? Libre à toi. Sustenter ma faim était une étape principale afin d'éviter le simple fait de me rendre d'avantage exécrable. Bien que je puisse l'être au travers de mon quotidien, je pouvais l'être bien d'avantage.
« Avez-vous d'autres questions, Mademoiselle Choi ? Je suis sûr que je n'ai pas encore contenté ce désir d'en connaître d'avantage sur l'être détestable que je suis et l'image même que mon nom de famille renvois. Allez-y, c'est amusant. Mais ne me décevez pas, ce sera votre seule et unique chance. À moins que... Je ne puisse vous croiser au sein des mêmes circonstances que la veille. »
Date d'inscription : 17/10/2015 Messages : 260 Age : 32 Mêtier ou Etudes : Maitresse dans une école primaire Points : 15 Localisation : Dans une salle de classe Liens : PAS DE FICHE DE LIENS, DEMANDE UNIQUEMENT PAR MP.
-Choi Na Yung : grande sœur énervante mais attachante
-Kim Jae Hyeong : Un type vicieux et menteur. Qu'il pourrisse avec sa famille...
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Sujet: Re: Né avec les chevilles enflées ft Jun Ho Sam 24 Oct - 13:55
▬▬▬ Né avec les chevilles enflées ▬▬▬
" Il n'y a rien de surprenant. En tant qu'homme issu d'une famille riche, je me dois d'agir de la manière la plus charitable qu'il soit. Et pourtant, les enfants, les personnes âgées, et bien plus encore ne m'apportent qu'un sentiment désagréable. Alors, j'évite." Honnêtement... Quel mec bizarre, les enfants passent encore, je sais bien que ce n'est pas tout le monde qui a des facilités avec eux. Mais qu'est-ce qu'il a contre les personnes âgées...? Certes, elles ne sont pas ce qu'il y'a de plus amusant au monde, mais tout de même... Personnellement, je n'irai pas jusqu'à les fuir ou les éviter. Ce mec est un peu trop centré sur sa personne je trouve... Bon, au moins, il a le mérite d'être très honnête, et malgré que son honnêteté soit mal placée, tout ceci reste un bon point. Je finis par lui retourner sa première question, que fait-il dans la vie ? En plus d'être un sacré héritier, je suppose qu'il est aussi devenu un homme important professionnellement.
"Moi ? Vous voilà bien curieuse Mademoiselle Choi. Mais je peux bien me permettre de vous répondre. Mes parents ne souhaitaient en aucun cas me voir obtenir un métier quelconque, j'ai donc pris l'initiative de suivre un chemin plaisant afin de devenir avocat. Ce que je suis à présent, au grand damne de certains, et au plaisir d'autres. « Le démon des salles d’audience » ; voilà mon surnom, d'après ma secrétaire. Amusant, n'est-il pas ? Je l'apprécie assez. Pour le reste, bien à vous d'imaginer ce que je daigne faire des journées. Je garde le mystère sur ce point." Avocat... C'est un avocat. J'aurais dut m'en douter. L'air de rien, savoir qu'il exerce ce métier lui donne un petit charme. J'ai toujours été séduite par les hommes importants de toutes façons haha. En revanche, je ne vois vraiment pas en quoi son surnom est amusant... Je ne suis pas sûre qu'une personne appréciée par l'opinion publique se voie accordé un surnom pareil, au contraire, il doit plutôt être fuit celui là. En même temps vu sa suffisance... Je ne le connais pas du tout, certes, mais qui aurait envie de faire plus ample connaissance avec un type pareil... Le serveur lui emmène enfin son plat. Il a vraiment des goûts de luxe... Je me demande bien ce que s'est que ce truc, j'ai beau l'analyser c'est impossible pour moi de le savoir. Pas un plat commun en tout cas.
"Avez-vous d'autres questions, Mademoiselle Choi ? Je suis sûr que je n'ai pas encore contenté ce désir d'en connaître d'avantage sur l'être détestable que je suis et l'image même que mon nom de famille renvois. Allez-y, c'est amusant. Mais ne me décevez pas, ce sera votre seule et unique chance. À moins que... Je ne puisse vous croiser au sein des mêmes circonstances que la veille." Je relève les yeux sur lui, un sourcil haussé, toujours bras croisés.
-C'est incroyable, mais à vous entendre, on dirait qu'il vous plait d'être un homme détestable. Ne trouvez-vous pas pathétique d'en arriver là ?
Je marque une pause, le regardant sérieusement. Décidément, je n'aurai jamais fini avec ces trois familles... Chaque fois, je les trouve de plus en plus étranges, si différents de la normale.
-A vous entendre parler, on dirait que vous êtes tellement déprimé et fatigué de devoir entendre des critiques à votre sujet ou même au sujet de votre famille, que vous préférez gentiment vous plier et accepter ce que les autres disent de vous. "Un démon", "un être détestable". La vérité c'est que vous êtes triste d'être traité de la sorte, n'est-ce pas ?? Et vous ne savez tellement plus comment réagir que vous décidez d'accepter ces choses là, bien qu'au fond de vous cela ne vous plaise pas. Personne n'aimerait être considéré comme une personne détestable.
Je ne quitte pas son regard, bien sûre de moi. Aucun être humain ne désire être détesté ou méprisé, c'est évident.
-De plus, être un avocat n'est pas un métier facile. Bien que je n'y connaisse rien, les criminels sont aussi défendus par des avocats, et ce n'est pas toujours glorieux de devoir sauver un fautif de la prison, face à une famille complètement anéantie. Ce métier vous le faites pour vos parents de toutes façons non ? Parce qu'ils ne voulaient pas que vous ayez un métier quelconque. En d'autres termes, vous n'avez même pas eu la chance de choisir ce que vous vouliez vraiment. Dîtes-moi, êtes-vous au moins sûr d'être heureux à l'heure actuelle ?
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Sujet: Re: Né avec les chevilles enflées ft Jun Ho Dim 25 Oct - 15:16
Cela me plaisait-il de renvoyer cette image d'être détestable ? Je semblais y être habitué, aussi bien que je n'y prêtais qu'une infime importance à présent. Cette image m'avait toujours apporté respect et écrasement d'autrui face à ma personne, je ne pouvais donc, pas négliger l'utilité de cela. Et ce, malgré les propos acerbes que je pouvais finalement entendre à mon égard lorsque je daigne tourner le dos à ces personnes. Cela ne m'importe que très peu. L'important, c'est qu'on parle de ma personne, n'est-ce pas ? Enfin, c'est ce dont je me persuadais à croire. Depuis de longues années, déjà, je n'avais aucunement pris l'initiative de me remettre en question. Et je doute de parvenir à le faire un jour. Non. Impossible. Impensable. J'avais été élevé afin de devenir l'homme que je suis à présent, rien ne serait apte à changer ce fait. C'est donc, tout naturellement et suite à une énième bouchée de si plat fort délectable que je daignais prendre de nouveau la parole : « Si vous le voulez bien le comprendre, Mademoiselle Choi. Je suis né pour être ainsi. Né pour arborer cette image. Né pour agir de la sorte, envers vous, envers ces inconnus, envers quiconque daignera poser un pied sur mon chemin. Ainsi va la vie, ainsi va mon quotidien. Je n'ai aucun droit de doute, et vous n'avez aucun droit de jugement. Nous avons uniquement des pensées différées sur la façon dont nous nous devons d'arborer notre vie. Aussi simple que cela. » Je ne mâchais pas mes mots. Non. Et le fait que tu puisses être une femme – parmi tant d'autres – ne changerait pas cela. Je ne semblais aucunement affaibli par les minorités ou les stéréotypes qui pouvaient suivre cette gent à laquelle tu appartiens.
« Tout être humain possède le droit d'être fatigué de son quotidien. Ne doutez pas de cela. Tout être humain possède des faiblesses, en l’occurrence, je n'ai aucun droit de démontrer les miennes, alors, si vous voulez bien m'excuser. J'aimerais éviter de plonger d'avantage au sein de ce sujet. Sous peine de devoir argumenter fort longtemps sur celui-ci. La simple et unique raison qui me pousse à être cet homme détestable se trouve inscrite sur tous les journaux. « Le génral Kwang » comme on le prénomme si bien. » Un indice soufflé. Voilà qui semblerait répondre à chacun de tes questionnements concernant ma personne. Nous avions, tous deux, des trains de vie fort différents et je doute que le tien puisse être un véritable exemple. Rien ne semblait parfait. Rien ne pouvait être parfait. À mon plus désespoir, d'ailleurs. Mais, la perfection n'existe pas en ce monde. Malheureusement.
Une énième gorgée avalée, une énième gorgée afin de noyer mon mécontentement, et voilà qu'au travers de quelques secondes qui suivirent cet acte, cette étape de « faim intensive » venait de prendre fin à son tour. Assiette vide. Serviette utilisée afin d'effacer toute trace au creux de mes lippes, je semblais fin prêt à quitter ces lieux dans les minutes qui allaient suivre. Certes, j'avais aspiré à rester fort longtemps en ces lieux, mais cela semblait d'avantage dérangeant que ce simple et unique rendez-vous qui n'attendait plus que ma présence afin de débuter. Que pouvais-je donc bien choisir ?
Rester ici, user de multiples stratagèmes afin d'évincer ces questions horripilantes ? Partir, et devoir subir ces rendez-vous que je haïssais au plus haut point ? Ne pouvais-je donc pas prendre radicalement la fuite et me réfugier au sein de mon antre ?
« Pour ce qui concerne le simple fait d'être heureux, Mademoiselle Choi. Je me permets de simplement vous répondre que cela ne fait guère partie du vocabulaire de la famille Kwang. Aussi simple que cela. » Un soupir, un énième soupir traversait mes lippes avant que je ne puisse me permettre de balayer ma chevelure vers l'arrière de mon crâne. Un regard à droite, puis, à gauche, et voilà qu'un bien grand nombre de personnes venaient de faire leur entrée en ces lieux. Des connaissances, des inconnus. Là, n'était pas le problème. Je savais simplement que mon paternel posait souvent les pieds ici-même et je devais bien avouer que cette surprise ne serait que très peu fortuite.
« Dîtes-moi, Na Lee. Je suis un homme plutôt curieux. Avez-vous quelque chose à faire dans les heures à venir ? »
Date d'inscription : 17/10/2015 Messages : 260 Age : 32 Mêtier ou Etudes : Maitresse dans une école primaire Points : 15 Localisation : Dans une salle de classe Liens : PAS DE FICHE DE LIENS, DEMANDE UNIQUEMENT PAR MP.
-Choi Na Yung : grande sœur énervante mais attachante
-Kim Jae Hyeong : Un type vicieux et menteur. Qu'il pourrisse avec sa famille...
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Sujet: Re: Né avec les chevilles enflées ft Jun Ho Mar 27 Oct - 20:27
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"Si vous le voulez bien le comprendre, Mademoiselle Choi. Je suis né pour être ainsi. Né pour arborer cette image. Né pour agir de la sorte, envers vous, envers ces inconnus, envers quiconque daignera poser un pied sur mon chemin. Ainsi va la vie, ainsi va mon quotidien. Je n'ai aucun droit de doute, et vous n'avez aucun droit de jugement. Nous avons uniquement des pensées différées sur la façon dont nous nous devons d'arborer notre vie. Aussi simple que cela." J'arque un sourcil, tout en le fixant. Quelle drôle de façon de penser. Je me demande comment réagirai le reste de ma famille en entendant ça, ma mère aurait dut être là. " Tout être humain possède le droit d'être fatigué de son quotidien. Ne doutez pas de cela. Tout être humain possède des faiblesses, en l’occurrence, je n'ai aucun droit de démontrer les miennes, alors, si vous voulez bien m'excuser. J'aimerais éviter de plonger d'avantage au sein de ce sujet. Sous peine de devoir argumenter fort longtemps sur celui-ci. La simple et unique raison qui me pousse à être cet homme détestable se trouve inscrite sur tous les journaux. « Le général Kwang » comme on le prénomme si bien." Tellement imbu de lui même, qu'il ne réalise même pas qu'en prononçant ces propres mots, il s'autoproclame comme complètement faible et démuni.
Je le regarde manger son assiette, me demandant en face de quoi suis je en train de me trouver à l'heure actuelle. En face d'un loup ? D'un ours ? Pas de l'esprit d'un être humain en tout cas, ou alors, celui d'un être humain, complètement conditionné à se comporter comme un loup sauvage. Il a une aura sombre, noire, je suis assez surprise, de la part d'un membre de la famille Kwang. Tout le monde leur jette tout le temps des fleurs, on peut dire que ce sont de sacrés travailleurs dans cette famille, il faut l'avouer. Peut-être qu'il bien trop de préjugés positifs sur cette famille, et qu'à l'intérieur on se trompe sur toute la ligne ? Je n'en ai pas la moindre idée. Bref, je préfère ne plus rien dire, attendant tranquillement qu'il finisse son assiette. "Pour ce qui concerne le simple fait d'être heureux, Mademoiselle Choi. Je me permets de simplement vous répondre que cela ne fait guère partie du vocabulaire de la famille Kwang. Aussi simple que cela."
-Hein ?
Il se fiche de ma gueule... Ils sont nés avec une cuillère en or dans la bouche, ont put faire de bonnes études, ont un bon métier et ils osent dire qu'ils ne connaissent pas le bonheur ?? Combien de personnes aimeraient être à leur place à l'heure actuelle ?? Pauvre type va... Si ta vie ne te satisfais pas, laisse la donc à quelqu'un d'autre ! "Dîtes-moi, Na Lee. Je suis un homme plutôt curieux. Avez-vous quelque chose à faire dans les heures à venir ?"
-Vous êtes un homme vraiment bizarre. Pour tout vous dire, je ne suis même pas sûre d'être ravie d'avoir fait votre connaissance.
De toutes façons ce n'est pas comme s'il ne pouvait être qu'heureux de déjeuner avec une jeune femme qui lui avait arraché la main avec les dents la veille au soir.
-A vous entendre, vous êtes tout le contraire de moi... Vous ne réalisez même pas que quand vous parlez, les mots que vous employés prouvent même que vous êtes faible et malheureux. Vous êtes un faible Monsieur Kwang.
Je n'ai même pas envie d'argumenter. Je prend mon portefeuille et laisse deux gros billets sur la table, avant de me lever d'un coup, sans le quitter du regard.
-Maintenant que les politesses sont faites, je vous souhaite une bonne continuation dans votre vie de minable soumis. Parce que vous voyez, elle est là la différence entre les Choi, et vous les Kwang et ces deux autres familles. C'est que nous, personne ne peut nous conditionner ou nous forcer à faire des choses que nous ne désirons pas. Vous, vous avez tellement peur de vous rebeller contre votre normalité, que vous vous retrouvez dans une prison dès votre jeunesse, depuis vos études, jusqu'à votre façon de penser. Et le plus drôle là dedans, c'est que vous êtes là à vous croire fort, alors que c'est tout le contraire. Vous n'êtes pas fort Kwang Jun Ho, vous êtes juste ce que d'autres ont voulu que vous soyez, ce n'est pas censé être une fierté. Sur ce.
Je prends ma veste, l'enfile et me dirige vers la sortie du restaurant, d'un pas bien décidé. Une fois dehors, je m'adosse sur la porte et souffle. Fiou... Ça y'est, c'est fait. J'ai peut-être été crue, mais au moins tout est sorti. Je n'ai plus qu'à rentrer chez moi et rester en paix.
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Sujet: Re: Né avec les chevilles enflées ft Jun Ho