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 Wake up ...

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Wake up ...  Vide
MessageSujet: Wake up ... Wake up ...  EmptyVen 30 Oct - 5:21

▬▬▬ Sleeping Beauty ne dort plus . ▬▬▬
" Kim Jae Hyeong



Ce soir la… J-1
«  Ahh.. » Se soupire, de soulagement était sorti sans forcer tout simplement au moment ou je venais de défaire le nœud de ma cravate ce truc étouffant qui montre que Kim Jae Soo est « » entre guillemets en activité professionnelle ! « Pff », je trouve que ça fait tout aussi professionnel ainsi, disais-je en me regardant dans le miroir : une simple veste bleue foncée par-dessus ma chemise légèrement plus claire de ton. La cravate en matière noble venait d’atterrir sur le lit, mais bien trop maniaque pour la laisser là j’ai fini par la ranger dans mon dressing aux côtés des autres. Ensuite en passant dans le grand couloir de l’étage cela devenait plutôt rare pourtant un léger sourire Béa n’avait cessé de se maintenir sur mon visage, malgré les tracas qui envahissaient mon monde à cette période de ma vie
Je me souviens d’ailleurs du regard interrogateur lancé de la part de mon frère, lui qui pourtant n’était pas informé de tout ce qui me tracassait n’avait plus l’habitude de me voir souriant ces derniers moments… d’ailleurs dans mes souvenirs j’ai rigolé en revenant sur mes pas «  Si tu continues a me suivre du regard ainsi tu vas bientôt tombé de ton lit ». Le pauvre n’avait cessé de se pencher – encore et encore pour voir se qui me donnait se sourire aux lèvres  alors j’étais simplement venu à lui «  Je m’absente ce soir Hyeong , Bonne nuit. A demain ? » bien sûr mon frère avait bien tenté de savoir si j’allais voir une conquête ou autre chose, mais ce soir là mes lèvres étaient restées scellées.
Mon doigt avait fini contre sa bouche. «  Tu es trop curieux, je ne tomberais jamais amoureux de toute façon tu le sais. Je suis un solitaire. »  Un solitaire * rire ironique * … Déjà n’a t’on jamais dit de ne jamais dire jamais ( ok y a beaucoup de jamais dans la même phrase xD) … mais moi solitaire pas réellement si je le suis ce n’est que pour protéger véritablement celle que j’aime d’ailleurs après avoir donné des explications à mon frère je me suis relever pour continuer ma route et rejoindre l’endroit déterminé de mon rdv.
Continuant mon chemin, j’ai tout de même pensé à celle que j’aime en lui envoyant un message, d’ici c’est la seule chose que je puisse faire. Aujourd’hui soir aux dépens de mon rendez-vous, nous ne pourrons pas nous voir ni parler secrètement jusqu’à pas d’heure… J’en ressentais un petit pincement aux cours car Ah ! devait sûrement en souffrir même si notre relation n’en est qu’amicale, "il vaudrait mieux la prévenir … " murmurais-je.  Ce que je fis directement avec l’envoi d’un SMS : «  Est ce que tu vas bien ? Ta journée s’est bien passée ? On ne se croisera peut-être pas… Je vais être occupé de la soirée, alors excuse moi d’avance de ne pas pouvoir venir sur Skype te dire bonsoir … Dors bien et fais de beaux rêves. » le message s’envoyait en un éclair et peu importe si je recevais ou non une réponse quand il s’agissait d'Ah !, j’étais toujours rayonnant…

En marchant dans les rues je me suis rappeler que je détestais mon père autant que je pouvais l'aimer …
Au départ moi aussi j’ai eu ce sentiment de tristesse et de haine envers ma mère, sauf qu’il ne m’a pas fallu si longtemps pour comprendre qu’en partant loin de lui. Loin de cet homme elle s’assurait un avenir digne de ce nom. Avide de pouvoir au mépris de ceux qui sont de son propre sang !! Etre ministre de l’Education nationale ne lui suffisait dont pas ? N’a-t-il jamais imaginé une seule seconde les répercussions de son engagement aux élections sur notre famille ??
J’ai tenté de le dissuader à plusieurs reprises : en le suppliant, l’implorant à genoux d’abandonner tant qu’il en était encore temps pour Hyeong !
L’ainé n’a rien voulu entendre pourtant j’ai durci le ton en lui tenant tête malgré tout le respect que j’ai pour père, ce jour là c’est Jae Hyeong lui même qui a stoppé sa main avant qu’elle ne frappe ma joue avec férocité… RIEN rien n’a changé.  Après tout ce temps j’ai compris que l’amour inconditionnel que je porte à ma famille n’y changerait rien, … rien ne pourrait l’arrêter mais je pouvais encore protéger la personne la plus importante à mon cœur.

Ce même soir j’avais décidé de sortir me changer les idées avant de revenir à la maison, car malgré mon magnifique sourire ravageur (se jettent des fleurs) je savais qu’une très grande discussion m’attendrait avec père. La sortie juste avant était … comment dire pour prendre un peu de courage. Plusieurs fois déjà cette conversation avait été évoquée entre nous et  père avait toujours fait mine de ne rien entendre seulement cette fois je n’arrivais plus à gérer seul, il fallait qu’il m’aide !
Avais-je bu à en être presque saoul ? En tout cas assez pour me tenir devant lui et lui parler plus que franchement ! Non pas que je ne l’ai jamais fait mais le poids des mots choisis et la détermination qui frappe chacune de mes phrases ne laisse sans doute plus père insensible. Le ton est vite monté, enfermer dans son bureau j’ignorais l’heure qu’il pouvait bien être. Selon moi Jae Hyeong devait dormir  pourtant la tension autour de nous ne faisait que monter c’est ce qui a du l’éveiller progressivement……
L’alcool, presque un exutoire me permettait de vider mon sac en expliquant à mon père la situation par rapport à nos adversaires ; Nos rivaux commençaient a avoir des preuves des fraudes effectuées – eux aussi se mettaient à faire du chantage et si jusqu’ici père n’avait pas voulu l’entendre ce-soir la j’étais déterminé à le lui dire dans toutes les langues s’il le fallait !
Isolés dans son bureau je voulais a tout prix lui ouvrir les yeux là-dessus. « Quelle stratégie proposez vous, père ? », la discussion s’était envenimé entre lui et moi ce qui avait du attirer l’attention de Jae Hyeong… C’est ce soir la qu’il a découvert que sa famille était mouillé jusqu’au cou dans des histoires de corruption !  Par la suite je me suis senti vraiment anéanti, un peu comme-ci les efforts faits précédemment n’avaient en fait servit à rien. Je n’avais pas réussi à te protéger, mon petit frère n’était plus innocent !

Je n’aurais pas du parler ou crier si fort, voire même boire quelques verres pour me donner du courage en fait c’était tout à fait lâche de ma part. A travers l’entrebâillement de la porte mon regard avait croisé le sien, attristé par la situation mon cœur avait raté un battement. Kim Jae Hyeong ne pouvait pas avoir entendu ça, pas lui ! S’il lui arrivait quelque chose je m’en voudrais à présent jusqu’à la fin de ma vie tout en sachant que sa façon de partir si rapidement voulait tout dire de son état… «  Hyeong Attends S’il-te plait … »
Rien ne l’a réellement retenu ce soir-là, nous ne nous sommes plus croisés ni expliqué sur l’histoire pourtant j’aurai tant voulu. Affligé le reste de la soirée je l’ai passé à écouter les recommandations de père, mon corps était présent par contre pas mon esprit.
(…)
Sorti du bureau de père ma main frôlait chacun des meubles sur mon passage, un peu comme ci l’alcool ingéré peu avant m’avait rendu encore plus groggy après que tu ne sois parti… Ta chambre était devenue mon refuge, attendant que tu rentres toute la soirée. Puis je m’y suis endormi sans que tu ne viennes me faire signe !
En y repensant une petite partie de moi n’est pas mécontente d’être « mauvaise », car grâce a moi et temps que je suis là auprès de père  je sais qu’on te laissera tranquille. En fait une partie de moi est défaitiste quant à l’autre elle est très protectrice & pourrait faire passer les coups bas de nôtres familles pour de la bonne foi. En fait j’ignore si un jour je sortirai de ce système – de ces magouilles … j’y suis juste trempé jusqu’au cou.

Quelques jours plus tard.

Tracasser de ne pas t’avoir vu de la journée rien ne tournait rond au bureau … «  Une mauvaise journée, Soo … respire ! ».
J’avais passé un peu de temps à m’amuser en pensant que ça me changerait la tête mais pas du tout au final il était plus de  vingt-deux heures et  mes fesses étaient revenues dans les bureaux. Assi derrière mon ordinateur mon regard ne cessait de scruter les documents falsifiés ainsi que les comptes offshore ou mon père pouvait puiser son argent sans souci… une simple touche me suffisait à tout effacer pourtant cela ne devenait plus si facile pour moi.
«  Qu’est ce que tu es en train de faire Jae Soo ! » la paume de ma main totalement posée contre mon front je venais écarter tous les documents sous mes coudes en soufflant «  bon sang », depuis quand m’arrivait-il de partir de soirée pour divulguer des documents falsifiés de mes propres mains – depuis quand Hyeong et moi avions nous des secrets ? S’en devenait pitoyable de ma part et à la fois si je faisais tout ça c’est d’une part pour père et également pour Hyeong … malheureusement  comment leurs expliquer ?
«  Il est temps que je rentre, j’espère qu’il est à la maison ».
Parlant de mon jeune frère ma poitrine se serre, mes yeux se baissent : le tiroir de mon bureau était ouvert avec un mot manuscrit de notre père m’interdisant de rentrer seul le soir à aucune condition ! Bien entendu je n’en avais fait qu’a m’a tête tout en saisissant l’arme du tiroir pensant ne jamais devoir m’en servir.
Malgré le vent frais et la pluie qui persistait ce soir la marche à pied serait mon exutoire, j’en étais à peine à l’entrebâillement de la porte qu’un sentiment nostalgique me fit sentir un long frisson tout le long de ma colonne.
J’aimais sentir les gouttes d’eau perler sur ma chevelure, entendre le son de chaque goutte taper contre ma veste que le tissu un peu épais freinait avec conviction. Un léger sourire placer sur mon visage, j’osai rêver un peu alors que ma tête était remplie de souci. Innocemment mes épaules s’étaient relevées comme pour dire «  tant pis » je me sècherai dés mon retour à la maison après une bonne douche. Malheureusement la soirée ne se passa pas comme prévu.
Mes pieds venaient à peine de faire quelques pas ensuite j’allais seulement me tourner pour fermer le bureau à clé (enclencher alarme & etc )  
Ce sont bien sur nos adversaires qui sont venus me provoquer, père avait raison de ne pas vouloir que je quitte les bureaux seuls car seuls contre plusieurs mes chances étaient minces … Ignorant que je suis j’aurais du me douter que chacun de mes gestes était épié 24H sur 24 ! Il était malheureusement trop tard pour appeler notre chauffeur ou n’importe qui d’autre, les esprits s’étaient déjà bien trop échauffer néanmoins jamais je n’aurais imaginé que cela aurait été si loin.
De cette soirée il y a bien sûr des détails que je ne pourrai pas oublier. D’autres j’y ferais abstraction prétendant ne plus me souvenir puisque après tout seul moi connait la vérité.

Au sein des bureaux les derniers moments que mes yeux ont captés auront étés : un fuillard tenant son partenaire, mes mains étaient ensanglantées mais tenaient un revolver : celui que père m’avait laisseé pour me défendre au cas ou. Dans la confusion du moment je ne sais même plus si j’ai réussi a toucher quelqu’un ou quelque chose… mes mains tremblaient tellement il ne me reste que les suppositions vu la personne qui semblait mal en point en sortant du bâtiment. Quant à moi j’ai fini par voir l’obscurité, peu à peu mes forces m’ont abandonnés je ne l’ai même pas senti venir sur le moment. Sauf qu’à un moment j’ai senti mon torse percuté le sol qui était d’une froideur extrême ! Bizarrement celui-ci c’est réchauffer progressivement en devenant visqueux, j’ai compris que personne ne viendrait me sauver… Au contraire… Chaque fois que la fatigue m’emportait je me rappelais pour qui j’étais là allongé sur ce sol de plus en plus froid, de plus en plus glacé… La douleur physique me semblait insurmontable malheureusement mes forces m’avait abandonnés et plus aucun mot ne pouvait sortir de mes lèvres … entre nous est-ce que ça aurait changé quelque chose ?
On dit parfois que lorsqu’une personne est prête à rejoindre l’autre côté, son âme sort se son enveloppe charnelle un court instant avant de rejoindre un « monde meilleur », pour ma part j’ai du trop m’attacher à la vie du coup mon âme n’a pas pu rejoindre l’autre côté. Des tas de choses me sont passé par la tête au moment même ou mon corps devenait de plus en plus pâle – de plus en plus froid.
* Regarde toi, qui viendra te sauver maintenant ? *
Au final, père avait envoyé son homme à tout faire pour me retrouver tout en sachant que je serais forcément au bureau à m’acharner à la tache comme toujours, la suite était moins drôle lorsqu’il annonça mon état «  Tout doit rester secret ».
Son fils est étendu à la limite de la mort et lui ne se préoccupe toujours que de sa course aux élections, dommage qu’aucun rire n’ai pu sortir de ma bouche ! Parce qu’honnêtement les seuls mots que ce soir la j’aurais voulu prononcer aurait été «  tu sais quoi papa : ne t’en fais pas pour moi, passe ton chemin je vais bien ».
En fait je l’ignorais, mais de mon inconscience ce n’étais que le début puisque à partir de ce jour là Kim Jae Soo ne pourra plus qu’exister qu’en pensées… Prisonnier d’un coma long de deux années.
Au départ le pronostic était très réservé : ° Je suis resté intubé sous respirateur artificiel pendant quelque temps, le but étant que je souffre le moins possible tout en récupérant le plus possible. Le temps qu’il avait fallu pour m’amener à l’hôpital avait sans aucun doute joué sur mon pronostic vital selon les médecins. Puis le coups étant mal placé rien n’était sur… Néanmoins ils ont réussi a me sevrer du respirateur ce qui veut dire que mes propres poumons se sont mis à fonctionner de nouveau. Ils ont aussi cherché à diminuer la douleur, car même si une personne reste dans le coma lorsque celle-ci a mal ou éprouve quelque chose ses constantes vitales s’en retrouve perturbées.
Les instants suivants la situation n’a pas évoluée durant un long moment – les EEG n’ont rien montré de particulier, les stimuli ne montraient aucune réponse – rien strictement rien. Il n’y a que récemment que les médecins qui commençaient à abandonner et limite parler de moi tel une vulgaire plante qu’on arrose se sont vus changer de discours «  Il semble y avoir une légère amélioration, ses EEG sont meilleur : cela veux dire que l’activité cérébrale de Mr Kim Jae Soo est de nouveau stimulée par quelque chose. De plus nous observons des mouvements de mains qu’il n’y avait pas avant ce n’est peut-être rien d’exceptionnel … ou encore un faux espoir Mais c’est la première fois dans son cas qu’une telle amélioration se produit. »

Dans mon coma j’ai eu une longue période d’absence, il est vrai qu’au début je n’ai jamais su dissocier qui venait me voir me parler ou me prendre la main pourtant à présent je sais : Presque tous les jours mon frère me rends visite d’ailleurs chaque fois je me mets à penser  en sa présence : * Jae Hyeong n’as tu pas autre chose à faire ? Sérieusement tu n’as pas une jolie fille à draguer plutôt que de venir voir ton vieux Hyung ? *
Au fond je suis très heureux qu’il ne m’oublie pas – en revers de cela la souffrance que j’entends dans sa voix me fais toujours aussi mal au cœur !
Mon souhait le plus cher serait de sortir de mon sommeil pour le prendre contre moi je sais que cela se fera il me faut juste encore un peu de patience !
Père est lui aussi venu me voir, je l’ai rarement entendu me parler mais sa simple respiration me suffit amplement à comprendre qu’il est là avec moi.
Et également une nouvelle personne est venue me voir alors que ma chambre était un véritable « fort » depuis deux ans, elle n’a eu qu’à toucher ma main pour que mon cœur ne se mette à palpiter * Ha Min * . Il y a deux ans que je ne lui donne plus de nouvelles je suis si triste pour elle, ce que je souhaiterais savoir c’est pourquoi en deux ans personne n’a pu franchir cette porte et pourquoi elle aujourd’hui ?! Mon frère a certainement des explications a me donner ce qui est sur c’est qu’on en parlera en temps voulu. Désormais je suis heureux, à sa voix je sais qu’elle est en bonne santé et que malgré le temps elle ne m’a pas oublié.
(…)
Quelque temps plus tard  les médecins devenaient de plus en plus optimistes surveillant mon état avec minutie, mon sommeil se faisait de plus en plus léger. Autour de moi les bruits devenaient de plus en plus audibles, voir agaçant personne ne peut imaginer ce que c’est qu’avoir pour seule compagnie qu’une machine qui vous bip toutes les x secondes ! Jae Hyeong tout comme mon Père étaient informés de l’évolution des choses sans trop en attendre je crois.
Intérieurement je me sentais prêt à lutter pour revenir à moi et ne plus laisser ceux que j’aime à l’abandon.

Le jour de mon éveil j’ai le souvenir d’avoir d’abord entendu la pluie s’abattre contre les fenêtres de l’hôpital. Beaucoup de gens détestent la pluie, mais pas moi ! D’ailleurs ça doit être pour ça que j’ai abandonné l’idée de me balader avec un parapluie… j’aurais bien ris à la place mon seul regard c’est tourné vers la baie vitrée pour contempler les merveilleuses perles qui une à une coule le long de la vitre. La sensation ressentie a ce moment était très étrange, d’ailleurs je me rappelais plus depuis quand ma main était aussi lourde... Portée a mon visage pour y sécher les perles salées qui coulaient de mes yeux, je me rendais compte que moi Kim Jae Soo  étais en train de pleurer !  A mon grand malheur il ne fallu pas très longtemps pour que l’infirmière ne vienne voir ce qui se passe en chambre «  Oh … Mr Kim, vous…Vous êtes éveillé ? Comment vous sentez vous ? »
Le simple fait que mon bras ait bougé avait ameuté tout le quartier (médecin, spécialiste et autres), par la suite je pense avoir passé plusieurs examen mais jamais personne ne m’a dit ou rappelé pourquoi j’étais ici alors je me suis terrer dans mon mutisme jusqu’à ce qu’une jeune femme me regarde les yeux pleins de pitié en prononçant les mots tant attendu «  Votre jeune frère ainsi que votre père ont été informé, ils ne devaient plus tarder. Reposez-vous maintenant. A plus tard Mr Kim »
Ils m’ont ensuite laissé tranquille pendant quelques heures ; juste assez de temps pour te prévenir Hyeong et prévenir père mais aussi pour que je me pose 10.000 questions sur mon état.
* Qu’est ce que je fais ici ? Pourquoi … pourquoi je n’arrive pas a lever mes jambes et mes bras comme je le voudrais ? Je suis resté ici quelques jours au pire quelques semaines Hyeong va surement venir m’apporter de quoi me changer, me dire ce qu’il c’est passé. Pourquoi ma voix a tellement de mal à sortir ? *
Finalement je me suis réinstallé dans mon lit juste pour regarder la pluie en espérant que le temps ne passe plus vite.

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Wake up ...  Vide
MessageSujet: Re: Wake up ... Wake up ...  EmptyMer 4 Nov - 1:31

▬▬▬ Wake Up ...▬▬▬
With Kim Jae Soo



"Pleurer est plus doux qu'on ne le croit."

- Pétrarque



Il était aux alentours de seize heures de l’après midi, je m’étais rendu à la bibliothèque après les cours, à Itaewon afin de bosser avec mon groupe sur un dossier concernant le taux de criminalité en Corée du Sud sur ces deux dernières années. Nous étions trois au total, et nous avions bien avancé dans chacune de nos taches que nous nous étions attribués il y a une semaine de là. Devenir procureur est un rêve que j’ai depuis adolescent, mais il s’est encore plus intensifié lorsque les problèmes sont survenus. N’étant pas des études qui vous laissent tout repos, j’ai du étudier avec acharnement. Se renseigner, analyser minutieusement chaque étude de cas, ayant en tête que vous devez vous positionner comme si vous étiez dans la situation réelle, celui qui se charge de l’enquête.  Comme si vous étiez tout bonnement, officiellement procureur. Père m’a donné énormément de conseils à suivre, et surtout, celui qui revenait souvent à la charge : ne fait confiance en personne, pas même en tes amis, car ils te trahiront. Suis seulement ton instinct. Je n’ai jamais vraiment saisi la raison pour laquelle il me répétait souvent cela, à croire qu’il valait mieux rester seul toute sa vie afin d’assurer sa pérennité plutôt que de se faire planter un couteau dans le dos. Il devait certainement être mieux expérimenté que moi, peut être qu’il avait déjà rencontré ce genre de situation délicate. Père est un homme assez mystérieux, il est très peu communicatif avec nous, on ne sait pas grand-chose sur sa vie, ses antécédents, du moins je ne suis au courant de rien ou sur peu de choses, peut être que hyung, lui, en sait d’avantage, qui sait. Néanmoins malgré cet aspect froid, tel un bloc de glace, c’est un homme avec un tel charisme qu’il saura vous persuader agilement. Avec les autres il sait se montrer parfaitement ouvert, professionnel, irréprochable.

Alors que nous étions plongés en plein dans nos recherches, je décortiquais une à une, les lignes de cet énorme paragraphe afin de soustraire les informations liées aux différents types de crimes commis, associés aux différents types de profils des criminels. Ce qui était le plus étonnant parmi toutes, fut le nombre impressionnant de personnes se trouvant dans des activités de bonnes envergures, mais qui toutefois exercées à part, des activités illicites afin de faire entrer une masse d’argent incroyable. Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine. Concentré, je tapais sur le clavier de mon ordinateur portable, et alors que je m’apprêtais à me lever afin d’aller photocopier quelques pages pour ma propre recherche personnelle, mon téléphone portable se mit à retentir dans toute la pièce. Un appel. Je décrochai en vitesse afin d’éviter plus longtemps les regards noirs qui m’avaient été adressés autour de moi. Je m’inclinais avant de répondre, navré du dérangement. Alors que je décrochais, je sortis tout en même temps sur l’immense balcon de la bibliothèque, non loin, donnant vu sur un magnifique paysage. Je n’avais pas fait attention au nom qui s’était affiché et avais simplement décroché. « Allô ? »  Une voix étrangère me répondit.

Je crois que mon cœur était prêt à jaillir hors de ma poitrine à ce moment là. Avais-je bien entendu ? Jae Soo avait ouvert les yeux ? N’était-ce pas une hallucination, n’avais-je pas simplement mal entendu ? Pour confirmer, je demandais à ce que la jeune femme me répète de nouveau. « Monsieur Kim Jae Soo s’est réveillé, il … » Je n’écoutais même plus la suite de ses paroles, car seule la première avait suffit pour me déconnecter un instant hors du monde réel. Hyung, hyung s’était réveillé, il avait enfin ouvert les yeux, il n’était plus à présent plongé dans ce sommeil sans fin, il était bel et bien éveillé, parmi nous, parmi les vivants. Je n’arrivais toujours pas à en revenir, je ne réalisais pas avec certitude que cela n’était pas un rêve, mais bel et bien la réalité. Ou alors, était ce simplement parce que j’étais sous le choc de cette nouvelle, je ne savais plus vraiment quoi penser, comment mettre de l’ordre dans mon esprit qui ne cessait de se cafouiller. À cet instant mes yeux me picotèrent légèrement et l’envie de pleurer comme un gamin prit possession de tout mon être, mais je me retenu. « Je … je vous remercie, j’arrive tout de suite. » Avais-je dis alors qu’elle continuait de s’adresser à moi pendant que raccrochais, je n’y avais pas tellement fait attention, cela n’avait pas été volontaire. Je regagnai mes collègues et ranger en vitesse toutes mes affaires tandis qu’ils me dévisageaient d’un drôle d’air. « Je n’ai pas le temps de vous expliquer, mais je dois filer, je vous enverrai ce que j’ai trouvé plus tard. Désolé et bon travail. » Je ne leur laissais pas le temps de me répondre quoi que ce soit, je filais en direction de la sortie, grimpant sur ma moto sans me retenir une seule fois de feinter entre les véhicules prient dans les embouteillages. Le compteur affiché sur le tableau de bord ne cessait d’augmenter avec une telle vitesse incroyable que la flèche rouge en était parvenue à dépasser la moitié de celui-ci. Je n’avais pas eu tellement cette impression de filer à vive allure, mais je m’en rendis seulement compte lorsque j’arrivais à destination, face à cette immense forteresse se tenant à mes pieds. Je coupais le moteur, prit en vitesse mon sac et mon casque d’une autre main, et pressais le pas, direction, la chambre de hyung.

C’est dingue, moi qui étais pressé, je fus retenu sur le seuil de sa porte. La main posée sur la poignée je n’osais entrer, un étrange sentiment de crainte mélangé à la joie s’était emparé de tout mon corps. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, pourquoi hésiter alors que j’avais attendu ce moment depuis si longtemps. Une vague de chaleur s’était alors soudainement emparée de mon cœur, venant le recouvrir d’un nuage chaud et doux à la fois, je pouvais sentir les battements de mon cœur accélérer. « Calme-toi. » Me rassurais-je. Du moins, je tentai de me rassurer de par ces mots, mais cela n’avait aucun effet. J’ignorai combien de minutes j’étais resté là, planter devant sa chambre sans oser pénétrer l’enceinte. C’était stupide mais je n’y pouvais rien, c’était plus fort que moi, alors je décidais lentement d’ouvrir la porte. L’apercevoir de par ce fin espace que je n’osais élargir plus de peur qu’il m’aperçoive. Il était là, je le voyais, assis sur son lit, les yeux ouverts, une infirmière était en sa compagnie et lui adresser la parole. Mes yeux s’étaient arrondis sur mon visage, tout comme mes lèvres décollées l’une à l’autre avaient formé un léger petit cercle, fruit né de la stupéfaction. Je restai de nouveau sous le choc, paralysé sur place, je n’osais plus faire un geste. Le simple fait de le voir ainsi me donna envie de verser quelques larmes chaudes en silence, et c’est ce que je fis, mais très vite, m’en débarrassait avant qu’elles ne se transforment en d’affreux  reniflements. Je ne souhaitais pas à ce qu’il me voit pleurer de la sorte.

Alors que je me calmais, je frappais deux fois à la porte avant de l’ouvrir entièrement à mes pieds. Ma lèvre inférieure pinçait entre mes dents, je me  forçais de ne pas craquer de nouveau pendant que ses yeux s’étaient mis à me fixer. Il semblait perdu, et je me demandais s’il se rappelait de moi. Non, il ne pouvait pas m’avoir oublié, pas moi. L’infirmière m’ayant reconnue décida de nous laisser et quitta la pièce même avant de déposer une main sur mon épaule frêle. « Hyung … tu es réveillé … » Furent les mots que j’avais laissés échappé après avant de regagner le silence comme à mes habitudes depuis deux ans. Je m’avançais lentement en sa direction, déposant délicatement en même temps mes affaires sur la table. À sa hauteur, d’un peu d’espace qui nous séparait je ne le lâchais pas une seule seconde du regard alors que je sentais tous les membres de mon corps se faiblir sous son regard. J’étais certain que cela devait se voir, mais je n’y arrivais plus, je ne parvenais plus à contenir mes émotions.

Une larme vint perler tout d’abord le long de mon visage, traçant son chemin afin de finir dans mon cou. Puis une autre, et une autre, et encore une autre, elles ne s’arrêtaient plus, elles coulaient d’elles même sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit. M’avançant d’un pas de plus je me rapprochai de hyung, et le saisi entre mes bras, le serrant contre mon buste. C’était dingue, ce qu’il avait maigris, il était à présent tout frêle.

Je resserrais mon étreinte contre la sienne sans l’étouffer et en silence, laissai de nouveau les larmes s’échapper sans le moindre sentiment de honte. « Tu m’as manqué… »


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Wake up ...  Vide
MessageSujet: Re: Wake up ... Wake up ...  EmptyVen 13 Nov - 1:45

▬▬▬ le temps des retrouvailles. ▬▬▬
" Kim Jae Hyeong



Apartir du moment ou mes yeux se sont rouvert j’ai tout de suite compris que le monde autour de moi n’était plus pareil qu’avant…
Mon réveil me paru être une épreuve difficile. Premièrement car cela atteignait mon moral – Deuxièmement mon physique : ça ne pouvait pas faire des années entières que mon corps et mon esprit étaient plongés dans un sommeil des plus profond je ne peux pas le crois ou du moins ne veux pas le croire, sauf que lorsque de bonne volonté j’ai voulu bouger mes membres comme avant je fus forcé de constater que mon corps ne répondait plus non plus comme souhaité ! Impossible de mettre un pied-à-terre, mes muscles me paru très douloureux à chaque mouvement. Petit à petit, moi qui ne voulais pas croire les dire de l’infirmière était en train de me rendre à l’évidence que quelque chose c’était bel et bien passé. Mes souvenirs sont troubles, pour l’instant mon esprit est empli de différentes conversations et entremêlées d’images d’ont j’ai du mal à situer un moment un lieu ou pire donné une date, ça ne m’était jamais arrivé auparavant.
La tête pleine de questions restée sans réponse je me sens totalement perdu et fini d’ailleurs par m’isoler dans ma bulle pour ne plus torturer mon esprit. Lentement mon corps s’enfonce dans ce lit qui a surement été mon meilleur ami ses dernières années laissant mes doigts s’agripper au drap d’une raideur inappréciable par la suite j’ai déposé ma tête sur l’oreiller déjà creusé pour regarder la pluie tomber un petit moment.  Mon regard a suivi les dernières gouttes de pluies qui ruisselaient sur les vitres de la chambre d’hôpital avant de se perdre peu à peu, mais malheureusement de peur de retomber dans ce long et perpétuel sommeil je me suis éveillé en un sursaut, paniqué ! C’est certainement ce qui a du alerter l’infirmière qui est venue s’installée près de moi dans le but de me calmer avec patiente… Ma pensée première a du être « Elle doit surement avoir pitié pour être si proche et chaleureuse avec moi », puis en la regardant d’un peu plus près cette jolie brune au visage souriant avait tout de même réussi a apaisé ma peur juste par ses paroles non pas par pitié… juste parce qu’elle apprécie passer du temps en ma compagnie semblerait-il. A vrai dire j’ai aimé retrouver lentement & surement la parole avec elle, son intervention m’avait redonné du baume au cœur de plus à présent un rayon de soleil commençait a éclairer la pièce..
Alors que nous étions en pleine discussion l’infirmière et moi, j’étais loin de me douter que le regard bien veillant de mon frère s’était posé sur moi  au travers de l’ouverture de la porte de ma chambre. Cette dernière venait de me soutirer un sourire, quand un grincement à peine perceptible se fit entendre. La jolie brune prétexta un peu de boulot lorsqu’elle vit mon frère s’avancer doucement dans la salle, sa main lui caressa l’épaule avec tendresse mais je crois surtout qu’elle voulut lui donner un peu de force – de courage.  Lorsque nos regards se sont croisés nous n’arrivions pas à le croire l’un et l’autre, il ne fallut pas longtemps avant que son nom ne sorte d’entre mes lèvres d’une voix tremblante presque imperceptible tel un murmure sorti d’entre mes lèvres : « H..Hyeong ». L’atmosphère était devenue lourde en émotion, pendant que mon petit frère s’approchait à petit pas de mon lit.  Mon regard ne pu que constater le changement flagrant seul un grand frère ou peut-être une mère remarque ce genre de chose, mais son visage avait murit / changer c’est la qu’une part de tristesse vint m’envahir car celui sur qui je devais veiller avait grandit un long moment sans moi à ses côtés ! Voilà de quoi me déchiré de nouveau le cœur… « Jae Hyeong ! ». disais-je les larmes au bords des yeux prêt s'écrouler sur mes joues.
Comment aurais-je pu l’oublier, lui qui venait si souvent me rendre visite et qui paraissait si triste ! Au moment ou ses bras vinrent m’enlacer un grand frisson m’envahis et me glaça le sang «  Je suis là, je … »  je me sentais coupable de sa tristesse. A l’instant présent je pouvais sentir ses larmes se glisser sur mon cou voir même s’intimer le long du trajet de mon épaule et pour seule réponse mes bras le serraient avec toute la force qu’il me restait suite à ses deux ans d’alitement. «  Je suis heureux que tu sois là ». Il est vrai que le jour de mon accident j’avais eu très peur de ne plus te croiser à la maison car après tout nous n’avons jamais eu l’occasion de nous expliquer à propos de la conversation que tu as surpris entre père et moi même…!
Mon visage se décale légèrement ça fais si longtemps que je vis dans l’ombre que j’ai envi d’observer chaque détail de ton être, je laisse ainsi mes doigts essuyer tes larmes qui se trouvent sur tes joues avec toute la pudeur qu’un ainé peut avoir pour son cadet tout en posant plus timidement une question ne sachant pas comment tu l’interprètera «  Jae Hyeong ? Je peux te poser une question s’il te plait ? .. Ne ... me prends pas pour un fou… Je me sens un peu perdu. L’infirmière m’a un peu expliqué, mais … » a cet instant là j’avoue réfléchir avant de continuer ma phrase. Moi, qui ait rarement peur du regard ainsi que du jugement des autres me demande si c’est judicieux de te poser cette question à ce moment précis.
« Hum … » Il ne suffit que d’une interpellation de ta part pour enchainer «  Tu as toujours été près de moi ? N’est- ce pas ?.... Combien de temps ? Qu’est ce qui s’est passé tu… le sais ? »


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MessageSujet: Re: Wake up ... Wake up ...  EmptyJeu 19 Nov - 20:38

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"Pleurer est plus doux qu'on ne le croit."

- Pétrarque



Alors que le son de sa voix tremblante vint retentir dans le creux de mon oreille, je cru qu’à ce même instant j’allais finir par craquer. Les larmes qui perlaient le long de mes joues n’avaient été qu’éphémère pendant un bref instant. Et alors que sa voix se fit de nouveau entendre, laissant échapper mon nom d’entre ses lèvres, je finis par craquer, laissant à nouveau ces mêmes perles d’eau coulaient sans retenue. Pourquoi avais-je si mal ? Alors qu’il était le patient, celui qui devait être réconforté, il était celui qui me réconforta. Comment ? Pourquoi ? Je me sentais misérable à côté de lui, et d’un trait de ma manche, j’essuyais ces larmes qui continuaient de s’échapper des mes yeux, bien humides à présent. « Je suis heureux que tu sois là. » Ces mots prononcés m’obligèrent à craquer de nouveau, et mes larmes venaient mouiller la chemise qui le recouvrait.

Non, c’était moi qui étais heureux de le voir. Il ne pouvait s’imaginer, endormi, combien il m’avait manqué, combien cela avait été douloureux de le voir dans cet état piteux, allongé, plongé dans un sommeil profond. J’étais là, j’avais tout vu, suivis l’évolution de son état qui ne cessait de s’améliorer, ni même de régresser d’ailleurs. Alors lorsque j’appris un peu plus tôt qu’il s’était réveillé, je n’en revenais pas. Son état qui restait stable tout ce temps, s’était du jour au lendemain transformé. C’est ce que j’appelle, un miracle. Oui, un magnifique et majestueux miracle.

Ses bras s’étaient resserrés autour de mon étreinte, et cela me donnait encore une fois la preuve que je ne rêvais pas, que tout ce qui se passait était bel et bien la vérité. Alors que nos étreintes se détachèrent l’une de l’autre, il semblait vouloir me faire face. Non, pas encore, pas tout de suite, c’est ce que j’aurai voulu lui dire, mais n’en dis rien pour autant. Je ne souhaitai pas qu’il me voit ainsi, en larmes, dans un état si misérable, mais ce fut trop tard, déjà, ses yeux me fixèrent, contemplèrent. Et, silencieusement il effaça de ses phalanges les chemins invisibles tracés le long de mes joues.  

Nous finîmes par arriver à ce que je redoutais, mais il était tout naturel qu’il m’en parle, qu’il me partage ses angoisses, et toutes ces questions qui devaient l’habiter. Il désirait savoir la raison pour laquelle il se trouvait ici, dans cet hôpital. Bien qu’il m’affirmait que l’infirmière lui avait partagé certaines informations, je crois bien qu’il était en mon devoir, et celui de notre père, de tout lui avouer, lui raconter ce qui c’était passé ce soir là.

« Tu … » Ma voix trembla à son tour. Je ne savais par où commencer, que dire ? Par quoi ? Comment ? Tout semblait confus, brouillon, j’avais du mal à m’exprimer, et préférai me taire un instant. Le temps de reprendre mes esprits.

« Tu as sombré dans un sommeil profond et tu ne t’ais jamais réveillé une seule fois, jusqu’à aujourd’hui. » Je réussis à prononcer des mots, et décidais de poursuivre avant que je ne finisse par craquer. « On a tenté de te … » Et là je me tue, je ne pu le dire. Ce mot empli de crainte et de haine m’obligea à ne le prononcer. « … Je pense surtout qu’on a essayé de donner un coup de pression à notre père. » Je me tais. « Je sais tout hyung. Je sais tout. » Père n’avait eu le choix de tout me dévoiler suite à l’accident. « Cela fait deux ans que tu es dans le coma. » Après ceci je me tus, laissant installer entre nous un silence qui pesait lourd.



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