▬▬▬ Yang Mika ▬▬▬
feat. Mizuhara Kiko❖ Nom : Yang
❖ Prénom : Mika
❖ Age et date de naissance : 20 ans - 13.04.95
❖ Nationalité : Nippo-coréenne
❖ Statut amoureux : Amoureuse célibataire
❖ Famille (groupe) : Citoyenne Séoulite
❖ Métier ou Etudes : Sans emploi
❖ Caractère : Capricieuse - Silencieuse - Lunatique - Mature - Froide - Calme - Observatrice - Dépressive - Associable - Douce
Racontes moi qui tu es.
13 avril 1995. Jour de ma naissance. Je mentirais si je disais que je m’en souvenais, c’est impossible. Tout ce que je sais c’est que j’ai vu le jour à Nagoya, alors que j’aurais dû naître à Osaka. Mais, le tremblement de terre de Kobe du début de cette même année à fait que mes parents se sont déplacés pour que je puisse naitre dans un lieu plus sûr. Nommée Mika, il me semble avoir eu une vie plutôt proche de la signification littérale de mon prénom ; « mi » pour beauté et « ka » pour joie. Je n’ai que très peu de souvenirs de mes premières années au Japon. Je pourrais bien évidemment parler de la petite maison de campagne où vivaient à l’époque mes grands-parents et où j’ai passé de très longs étés. Toutefois, ce ne serait pas si intéressant que cela.
21 février 2000. Mon père, un homme d’affaire coréen, a suivi l’expansion de la société pour laquelle il travaillait et fut ainsi muté à Séoul. Un retour aux sources, en somme. Je me souviens bien avoir versé quelques larmes, à l’aéroport mais, pas tant que ma mère qui souffrit sans doute bien plus que moi de ce déménagement. Bien sûr, ce n’était pas du haut de mes cinq petites années que je pouvais comprendre entièrement la situation. Non. Alors, je m’étais contentée de me réjouir de ma nouvelle chambre et de retrouver avec moi mes peluches préférées comme toute enfant insouciante et rieuse pouvait le faire.
Au final, j’ai eu une enfance des plus banales. J’étais une petite fille naïve et joueuse. Protégée par mes parents, notamment par ma mère qui souhaitait plus que tout que je ne subisse pas ce regard ingrat et juge qu’elle devait combattre à chaque fois qu’elle passait le pas de la porte. J’aimais chanter, danser, faire le clown, partager chaque petit détail simple du quotidien qui font que la vie a un goût bien plus doux.
L’année 2010 marqua le début d’un nouveau chapitre. J’entrais au lycée, sorte d’étape primordiale dans l’épanouissement de l’adolescent. Il est souvent dit que c’est à cette époque que nous testons nos limites, profitons de nos amis, cherchons notre chemin. Je pensais sincèrement que c’était ainsi que se passeraient mes années lycée. Au départ, tout du moins, ce fût le cas.
Je me rappelle encore de cette journée où j’ai été remarqué pour être photographiée. A cet âge-là, personne n’est vraiment confiant, personne n’apprécie son corps entièrement. Mais, le mien avait été remarqué, mon minois avait plu et une carte m’avait été tendue. A peine âgée de seize ans, je signais mon premier contrat pour un magazine. A moi les belles poses, le maquillage splendide et la confiance. J’étais sur un petit nuage. J’avais tout ce dont beaucoup de jeunes filles rêvaient : un nom dans plusieurs revues, des amis, des sorties, des sourires et des rires.
2011. L’apogée de ma petite existence naquit avec ma première relation amoureuse. La vraie. Celle qui vous empêche de dormir la nuit. Celle qui fait sourire bêtement même lorsque vous vous retrouvez seule dans votre chambre. Celle qui provoque l’impatience, l’envie, le bonheur. Celle qui noie dans l’illusion un bonheur inexistant. Il était l’ami d’une amie d’un ami, rencontré au détour d’une soirée. Cela avait été comme un coup de foudre. D’un an mon aîné, il semblait parfait ; charmant, drôle, aimable et doux. Notre relation était belle, comme si nous étions destinés à être ensemble. Lorsque je repense à ces moments passés, je souris encore malgré la douleur poignante qui me transperce la poitrine à chaque fois.
Juillet 2012. C’était une belle journée d’été où un vent léger soufflait dans les rues de la capitale pour chasser la chaleur estivale étouffante. Je voulais le surprendre, venir le voir au café où il travaillait pendant ses études universitaires. Le cœur léger, le visage souriant, je me souviens du sourire de la jolie fille à qui il parlait lors de mon arrivée sur les lieux. Oh, elle était belle. Svelte, à la peau claire et aux longs cheveux bouclés. Peut-être aurais-je dû tourner les talons alors, faire comme si je n’avais rien vu. Toutefois, je ne pus m’y résoudre alors j’entrai d’un pas résolu. Souriante, je demandais qui elle était. Elle s’agrippa à son bras, se présentant d’une voix mielleuse : sa petite amie.
Eperdument amoureuse, je bus chacune de ses paroles. Il me dit que j’étais celle qu’il aimait. Il me dit qu’il la quitterait. Ce qu’il fit… Peut-être aurait-il mieux valu que je sois celle qu’il laisse ? Il m’arrive de me demander ce qu’il serait advenu alors. Aurais-je subi la jalousie d’une jeune femme furieuse ? Aurais-je à cause de cela perdu une par une les soi-disant amitiés pérennes ? Aurais-je subi les brimades, les regards, les murmures et les coups ? Aurais-je eu peur d’allumer mon ordinateur ou mon téléphone de crainte d’y voir un nouveau message insultant ? Non. Et pourtant, je tins bon. Bêtement peut-être, mais, je m’accrochais prétextant des excuses creuses à chaque question posée par mon entourage inquiet de ma déchéance visible. Souriant toujours à cet amour qui n’était plus. A cet amour qui ne fit rien.
18 septembre 2014. C’était un jeudi. Il faisait encore bon dans les rues de la capitale, et je rentrais à pied de mon cours de chant, activité que je n’avais pu me résoudre à arrêter dans tout ce chaos qu’était ma vie. Il faisait sombre, du moins je crois… La lumière des phares m’éblouit, et, au final, je n’ai aucun souvenir de l’impact. C’était elle au volant, non ? Qui d’autre ? Allongée sur le bitume, je n’entendis pas les sirènes, je ne sentis pas mon corps être soulevée pour être mise dans un brancard. Ce jour-ci, j’abandonnais la vie, une bonne fois pour toute.
Le verdict était tombé, je ne pourrais surement pas remarcher. Qu’importe. A quoi cela me servirait-il ? Depuis l’incident, je reste coincée dans un corps que je hais. Ma seule distraction reste Jae Hyeong. Le seul qui est resté en contact avec moi après toutes ces années. Il prend soin de me rendre visite, mais, je ne trouve la force de lui parler. Chaque mot reste bloqué dans ma gorge, incapable de trouver chemin jusqu’à mes lèvres. Il est si patient, c’en est presque ridicule. Je suis loin d’être l’amie dont tout le monde rêverait…. Moi qui n’attends plus que la mort vienne me cueillir. Je sais pertinemment que c’est terrible de penser ainsi. Je ne veux pas mentir et dire que j’apprécie les murs de cet hôpital, que la douleur de la sonde qui me nourrit lorsque ma bouche refuse est supportable. Non. Je ne veux pas. Toutefois, je suis un être détestable qui doit être puni. Quelle meilleure punition que celle infligée à soi-même, par soi-même ?
Dans la réalité
❖ Pseudo : Elo
❖ Âge 24 ans
❖ Fréquence de connexion : Souvent quotidienne, pour les RP par contre, cela dépend de mon activité pro.
❖ Ou as-tu connu le forum ? Par hasard via les top-sites, je ne saurais dire lequel.
❖ Un commentaire sur le forum ? Un mignon coup de cœur. Je n'étais pas en recherche d'un nouveau forum où m'inscrire, et puis, je suis arrivée ici. Un petit forum tout nouveau, tout doux qui je pense peut avoir du potentiel. Et puis, je suis tombée sous le charme de ce scénario qui, je pense, sera très intéressant à jouer !
Bravo aux admins, et que l'on fasse de ce petit bébé un joli forum ♥