feat. Park Ji Yeon.❖ Nom : Bakh.
❖ Prénom : Hana.
❖ Age et date de naissance : 01/03/1995.
❖ Nationalité : Coréenne.
❖ Statut amoureux : Célibataire.
❖ Famille (groupe) : Citoyen Séoulite.
❖ Métier ou Etudes : Caissière dans une supérette.
❖ Caractère : Joviale, Tenace, Authentique, Avenante, Bon public. - Naïve, Lunatique, Malchanceuse, Rancunière, Boudeuse.
Je suis née loin de la folie de Séoul. A la frontière de la zone militarisée avec la Corée du Nord, dans le district de Yeoncheon, alors qu’une terrible ambiance y régnait. C’est ainsi, qu’à mes cinq ans, mes parents, bagages sous les bras quittèrent cette petite vie paisible, pour rejoindre la puissante Séoul, en quête d’une vie plus facile. Déterminés, ils décident d’ouvrir un petit restaurant, très simple et modeste, dans le quartier d’Incheon, alors qu’ils découvraient, avec peine, la véritable vie en ville.

C’est comme ça que notre vie ici a commencé. Une vie plus calme que l’ancienne, plus sécurisée, mais également plus difficile. L’argent ne rentrait pas comme mes parents l’avaient voulus, et rapidement, nous nous retrouvions à devoir payer des dettes bien plus importantes que les revenus du restaurant. La galère commençait.

Nous n’avions jamais été riches. Bien loin de là même. Je pense que nous faisions partie de la classe moyenne basse de la Corée. On ne se payait jamais rien, on ne se faisait jamais plaisir, notre vie avait toujours été faite de sacrifices, mais, je ne m’en étais jamais plaint. Ma vie m’allait très bien. Vivre dans l’humilité d’une vieille maison douillette me faisait plaisir. Je savais qu’ainsi, j’allais pouvoir affronter la vie qui m’attendait. Faite de sacrifices et de galères. Je n’allais pas me le prendre en pleine figure, comme beaucoup de fils/filles à papa le feraient. Mais il était certain que nos dettes nous extorquaient le peu d’argent que l’on aurait pu mettre de côté. En vérité, nous n’étions plus en galère, non… on était dans la merde.

Puis, a recommencé l’école, dans une nouvelle ville, avec de nouveaux camarades. Moi qui avais eu du mal à me faire des amis dans mon ancienne ville, je partais, la confiance au cœur, pour tenter de me retrouver auprès d’autres personnes. En vain. Il fallait croire que les enfants n’aimaient pas lire. Ils préféraient avoir à leurs côtés des camarades qui chahutaient, comme eux. Alors, je me suis retrouvée seule, et brimée par les élèves de l’école, qui se moquaient de mon apparence, similaire à celle de Sadako. On me repoussait, on me jetait des cailloux, ou, l’on finissait par me jeter de la boue. Ma vie à l’école était tout simplement un enfer. Mes parents, aimants et fiers de m’avoir à leurs côtés, tentaient d’apaiser mes larmes, mais eux-mêmes avaient leurs préoccupations.

Puis, est arrivé le lycée, après de nombreuses années de souffrance engendrée par le harcèlement scolaire. Déterminée à ne plus jamais vivre ça, j’ai changé radicalement. Au lieu de la petite fille introvertie que j’étais, je me suis mise à sourire, à aller parler aux gens. A ne plus m’enfermer dans ma bulle. J’ai dégagé mon visage, teint mes cheveux, et j’ai commencé à me maquiller, puis, à faire ce qu’il me plaisait : du journalisme. Rapidement, je me suis fait des amis, une belle bande de potes avec qui je faisais les quatre cents coups, sans perdre de vue, néanmoins, que je devais réussir mes études, afin d’être acceptée dans les écoles que je convoitais, et surtout, parce que je me devais d’obtenir une bourse, si je voulais réussir à me payer les frais de scolarité.
J’ai fini par trouver un petit travail, dans une supérette, pour aider mes parents à sortir la tête de l’eau. J’allais au lycée le jour, et je travaillais la nuit, tout en étudiant lorsqu’aucun client ne se présentait à moi, pour acheter ses articles. Peu à peu, j’ai perdu tous mes amis, encore une fois, n’ayant plus le temps pour eux. Ma vie me semblait faite de solitude.

Je parvins à entrer dans une faculté d’histoire, dans l’espoir de pouvoir faire journaliste un peu plus tard. Encore une fois, je prenais d’assaut le club de journalisme. C’était mon rêve. Cependant, il devint vite un triste espoir lorsque les dettes de mes parents devinrent plus rocambolesques chaque jour. Je quittais donc, à contre cœur le supérieur, pour me consacrer, à plein temps, à mon travail de caissière dans cette épicerie de quartier. Pour ne plus être un poids financier pour mes parents, j’ai décidé de déménager. Cependant, lorsqu’il me reste quelques sous, je leur en fais part, le temps que nos dettes disparaissent. Après, qui sait ? Peut-être que je pourrais enfin voyager.

❖ Pseudo : Mokona.
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❖ Ou as-tu connu le forum ? Le Chat Noir.
❖ Un commentaire sur le forum ? Il est très clair, et joli, cependant, je le trouve un peu trop strict sur l'activité. Obliger une personne à avoir deux rps actifs, je trouve ça pas vraiment top. Après, ce n'est que mon avis personnel !